oct 13

Nouveau dessert Hippopotamus

Vous connaissez l’enseigne? Les amateurs de viande connaissent forcément. La qualité y est régulière et constante, relativement bon marché dans ce monde en crise.

On peut y préférer un bon « Louchébem » (aux halles à Paris) mais au moins on peut en trouver partout et comme sortie en famille, c’est pas plus mal qu’un hamburger.

La carte vient d’être renouvelée pour l’automne. Dont un nouveau dessert: des mini-gauffres accompagnées de 2 boules de glace vanille, d’une sauce chocolat, d’une sauce caramel et de chantilly, le tout parsemé de praliné.
On pense tout de suite à une banana split dont la banane aurait été remplacée par des mini-gauffres. Pas super léger, pas désagréable, on aurait préféré des gauffres maison… (Surtout pour 6.90 euros). Un dessert gourmand comme on dit, bien rassasiant.

Et justement, ce dessert a le mérite de nous y faire penser: les gauffres sont souvent assez faciles à réaliser et peuvent être très originales bien employées dans un dessert (et pourquoi pas en salé).

Par mi d’autres modifications, la sauce aux échalotes est revenue au détriment de celle au jus de viande, des entrées fraîches ont fait leur apparition, on y trouve toujours la bonne viande de charolais, quelques hamburger bien fournis,  les sauces au choix ( dont béarnaise, poivre, échalotes, roquefort) et la garniture à volonté (dont frites, ratatouille, salade, haricots verts, pomme de terre au four…)

sept 30

Les Heures Heureuses – Le Bilan

Ou comment manger à tous les rateliers pour 2 euros!

Les Heures Heureuses, c’était le 26, 27, 28 septembre à Paris, de 17h30 à 21h30. Avec un petit passeport-livret comprenant les adresses participant à l’opération pour chaque arrondissement, on pouvait déguster des petites bouchées, gastronomiques ou non pour 2 euros. De quoi se programmer un bon parcours gourmand !

En attendant l’année prochaine, voici un aperçu de la variété des bouchées proposées…

 

Ici, c’est un croquant de porc noir du pays basque aux algues vertes sur une petite purée de butternut (oui, on était 3, d’où les 3 bouchées). Trouvée au « Versant Vins » dans le marché des enfants rouges, rue de Bretagne 75003. L’une des meilleures goutée.
Bien entendu, l’avantage était de découvrir de bonnes adresses. De comparer. De tester. D’apprécier la sympathie des uns et des autres participants…

Dans le 11ème, à l’Ober Salé, 17 rue Oberkampf, il s’agissait d’une fricassée de blancs de seiche à l’andouillette de Guéméné et pomme granny. Le tout était taillé en petits dés dans une petite crème sympa. La bouchée était proposée avec un petit verre de vin à 2 euros lui aussi…
Certains restaurateurs essayaient bien sûr d’en profiter en proposant une petite boisson. Les verres de vin étaient souvent à 3 euros. L’Ober Salé a donc plutôt été malin en le vendant à 2 euros et peu de gourmets présents y ont résisté…

 

Exotique aussi avec cette brochette Aloko (banane plantain) et paté de crabe, trouvée dans le marché des Enfants-Rouges, au « Corossol », rue de Bretagne 75003. On a résisté au planteur à 3 euros. On aurait craqué s’il avait été à 2 euros…

Revenons dans le 11ème, 5 rue Oberkampf, chez « Mojita et Bob », pour déguster une petite rillette de sardine, légèrement vinaigrée avec de la crème et des échalotes. Une attitude sympathique mais légèrement agressive, ou agacée peut-être. Une autre bouchée sucrée était proposée, mais fallait être plus souriant. Et toc.

Allez, on a pas peur pour engloutir cette moitié de hot dog (et son verre de cola) pour 2 euros… C’était dans le 3ème, 56 rue du roi de Sicile au Mosaique Hot-Dog. Bon d’accord, un peu lourd à digérer quand même tous ces mélanges…

Et enfin notre coup de coeur, trouvé au resto « Les petits papiers », 18 rue Oberkampf dans le 11ème. Petit bateau de noix de st Jacques. Une coque en endive, un petit quartier d’orange en suprème, une chantilly au tarama, une chips de crevette, du paprika et de l’huile d’olive citronnée.
Non seulement c’était bon mais l’accueil y était chaleureux, convivial, gentil, prévenant. Tellement que l’on a craque pour un de leur dessert maison, la farandole de dessert tout chocolat noir…

Pas mal non?

Des déceptions aussi. Chez certains, on pouvait être accueilli par « Houla mais c’est fini! », chez d’autres on pouvait sentir qu’ils perdaient leur temps si on ne payait pas plus. Finalement une soirée très utile… Et très instructive, à recommencer dès que possible. L’année prochaine?

sept 18

La tarte aux pommes de mamie !

Bien croustillante et fondante, encore un peu chaude, le mélange de la pâte brisée et des pommes sucrées est tout simplement diabolique.

Encore un plaisir tout simple à réaliser, cette tarte aux pommes de mamie.

Ni crème, ni compote mais juste une pâte brisée, des pommes et du sucre…

Les ingrédients :

  • Une pâte brisée
  • 4 belles pommes environ
  • 50 à 70 gr de sucre
Reprenez la recette de la pâte brisée, étalez, placez dans un moule à tarte (forcément), coupez les pommes, placez-les sur la pâte, bien serrées.
Plus les tranches sont fines, plus c’est facile de les disposer joliment. Ajoutez le sucre régulièrement, n’hésitez pas, la tarte doit être bien sucrée.

Cuisson à 200° au moins 20mn puis vérifier régulièrement.

Attention, évitez le papier sulfurisé sous la pâte: elle risque de ne pas cuire correctement.
Avec un pinceau, à la sortie du four, vous pouvez badigeonner les pommes de confiture d’abricots ou de coing, légèrement chauffée pour la rendre plus liquide. Surtout pour une apparence plus brillante.

Savourez les yeux fermés en fredonnant la 5ème de Beethoven  » Pom pom pom poomme… Pom pom pom poomme… »

sept 15

Le Kamukera : Cloclo for ever !

On ne mange pas tous les jours avec une clodette. Et pourtant c’est possible!

Ketty et son chef Gilbert vous concoctent des plats afro-antillais au dépaysement garanti. Bonne humeur indispensable, cuisine différente mais simple. Testé le midi et comme on dit, sans prise de tête…

Forcément, des photos de Claude François, ses vidéos, sa musique, mais aussi une petite ambiance zouk. Un accueil, souriant, coloré, comme dans nos assiettes.
En entrée, des croustades de bananes plantains façon accra. Avec la petite sauce aux tomates séchées ou celle au piment parfumé, un délice.

En plat, un colombo de poulet (sauce jaune) et un boeuf sauce mafé. Mention spéciale pour le mafé, plus dépaysant et moins classique avec son léger goût d’arachides, le colombo était cependant bien parfumé.
En dessert, un excellent flan coco, avec ses deux textures très agréables et un petit caramel réhaussé de miel.

Un vrai bon moment, simple et sans chichi à renouveler. A noter aussi d’excellents rhums arrangés.
Les prix : pour le midi, 15 euros pour le plat, le dessert et un verre de vin, c’est très raisonnable (curieux, on a aussi pris l’entrée mais en supplément).

Le soir et à la carte, comptez entre 30 et 40 euros de l’entrée au dessert sans les boissons. Vous aurez le choix alors entre du boudin antillais, du crabe farci, des beignets de pastel comme exemple pour les entrées, des gambas à la créole, du Ndolé, du thiéboudien, du poulet braisé, des brochettes d’agneau accompagnés d’ignames, d’un gratin de christophine, de myoko ou d’alondo… Des noms qui incitent au voyage.

A noter aussi que l’année prochaine, le restaurant va déménager… Juste en face de la rue, dans des locaux tous neufs!

Le Kamukera, 113 rue du Chevaleret 75013 Paris, ouvert le midi et le soir du mardi au samedi, tél: 01 53 61 25 05, métro bibliothèque ligne 14 – site internet

sept 07

La boutique du MK2 Bibliothèque: le meilleur du pire!

Envie de goûts régressifs, d’aliments que personne ne conseille de manger? Faîtes un tour au cinéma MK2 Bibliothèque. C’est mauvais mais c’est bon!

En provenance principalement des Etats-Unis, de la mayo, des sauces grasses, du beurre de cacahuète… Certaines marques sont difficiles à trouver et typiques d’outre-atlantique. D’autres sont connues mais sans cette multitude de parfums…
Par exemple, ces petites chips pour apéritifs, les Pringles… Sortez des traditionnels paprika ou crème oignons et essayez les goûts pizza, citron vert, baked potatoes et des trucs qu’on sait même pas traduire avec du pîment, des trucs mexicains ou des  buffalo wings…

Si vous avez un cadeau à faire à un ami cinéphile, ils ont aussi un rayon DVD et Blu-ray qui lui fera sûrement plaisir… Mais toujours difficile de savoir quel titre acheter.
Alors hop, le cadeau original qui lui plaira à coup sûr : une bouteille de vin de la vigne de Francis Ford Coppola. Un must, il la mettra en vitrine et n’osera même pas y toucher… En plus les bouteilles sont magnifiques.

(si vous ne connaissez pas Coppola, sachez que c’est le réalisateur des 3 Parrains, de Apocalypse Now ou Dracula…)

Si vous n’aimez pas l’alcool, vous pourrez aussi y trouver des sodas du style Dr Pepper ou d’autres moins connus.
Et puisqu’on évoquait Dracula,  si vous ne pouvez sortir que la nuit de peur de la lumière du jour avec une grande cape noire et des yeux rouges, même plus besoin de saigner la première vierge venue (surtout qu’on n’en trouve plus il parait), vous pouvez vous approvisionner en sang frais !
Boisson Tru Blood (d’après la série TV). C’est apparemment aromatisé à l’orange, pourquoi pas… Mais c’est quand même 9.99 euros la bouteille…
Les enfants seront ravis de goûter à de nouvelles céréales colorées aux goûts totalement chimiques pour leurs petits déjeûners et vous pourrez enfin connaitre la saveur de la très célèbre et fameuse soupe à la tomate Campbell’s.

Et presque le plus important, plus besoin de se satisfaire des simples M&M’s cacahuètes et chocolat, variez avec de la noix de coco, du beurre de cacahuètes, des amandes… Un vrai paradis pour les carries et les poignées d’amour…

Ouais, parfois c’est bon de régresser !!

Le tout est au rez de chaussée du cinéma MK2 Bibliothèque, contre la bibliothèque François Mitterrand, station bibliothèque de la ligne 14 du métro, dans Paris 13ème.

août 29

Abricotier, dessert à l’abricot

De délicieux chaussons fourrés avec abricots et amandes. Mieux vaut en profiter en saison!

Vous savez faire la pâte brisée, tant mieux, c’est bien meilleur. Sinon, consultez la recette précédente et rajoutez quelques gouttes d’eau supplémentaires. Et au pire, achetez-en une dans le commerce.
Les ingrédients pour 8 chaussons environ
Pour la pâte brisée :
  • 150g de farine
  • 75g de beurre
  • eau fraîche, sel
Pour la farce :
  • 4 gros abricots
  • 80g de poudre d’amandes
  • 40g de sucre + 4 sucres morceau
  • 1 oeuf + 1 jaune
  • 3 cuillères de confiture rouge au choix
  • 30g de beurre
La méthode :
Séparez le jaune du blanc d’oeuf (le terme exact est clarifier). Mélangez ensemble la poudre d’amande, les 40g de sucre, 1 jaune d’oeuf, les 3 cuillères de confiture et le beurre fondu. L’ensemble doit former une mixture assez épaisse.

Etalez votre pâte brisée (recette ici). Découpez des bandes assez larges de 12 à 14 cm puis des triangles de pâte.

Remplissez ensuite chaque triangle. Contrairement aux photos ci-dessous, commencez plutôt par la préparation à base d’amandes, puis le sucre et ensuite l’abricot.
Avant de refermer, badigeonnez les bords avec du blanc d’oeuf.

Refermez simplement en rassemblant les 3 pointes du triangle au-dessus de l’abricot et en pinçant la pâte.
Le chauson a tendance à s’ouvrir. Bien vérifier la fermeture et repincez la pâte si nécessaire.

Versez un peu de rhum (facultatif) dans le 2ème jaune d’oeuf et bien mélanger. Badigeonnez les chaussons avec le mélange pour qu’ils prennent une belle couleur à la cuisson.

La cuisson, sur une plaque beurrée : 25mn environ a 220°.

Et il suffit de déguster, chaud ou froid.
Si ce n’est pas la saison des abricots, remplacez-les par deux carrés de chocolat… Miam!

 

 

août 20

La pâte brisée (les basiques)

La plus facile des pâtes à réaliser soi-même, la recette de la pâte brisée. Mais aussi l’une des meilleures, idéale pour les tartes, quiches, chaussons fourrés, aumonières et j’en passe…

Vous avez des invités de dernière minute? pas de dessert mais des fruits. Hop, une tarte peut-être réalisée en moins d’une heure, cuisson comprise!

La pâte brisée fait partie des basiques. Bien sûr il est possible de l’acheter dans le commerce. Le beurre est remplacé par des matières grasses végétales, la conservation est assurée au mieux par de l’alcool donnant un goût particulier…
Alors pitié, essayez au moins une fois cette pâte brisée, faite en quelques minutes, et surtout goûtez-là, vous ne pourrez plus vous en passer…

Les ingrédients
Très simple, de la farine, la moitié du poids de la farine en beurre, un peu d’eau, du sel. Pour une tarte moyenne:
  • 150g de farine
  • 75g de beurre
  • Une grosse pincée de sel
  • Eau fraîche à disposition

 

 

Versez le beurre coupé en morceaux dans la farine, soupoudrez avec le sel. Avec la main, écrasez le beurre avec la farine entre vos doigts afin d’incorporer le beurre complètement à la farine.

Le résultat obtenu est une sorte de crumble. C’est le moment de verser un peu d’eau fraîche, pas beaucoup, moins d’un quart de verre. Avec le bout des doigts, amalgamez les morceaux, versez un peu d’eau encore si nécessaire…

La pâte obtenue se détache parfaitement, est à peine collante et peut former une boule.

Telle quelle, idéale pour un fond de tarte ou de quiche. Pour des tartelettes ou des chaussons, vous allez sûrement l’étaler, couper des formes puis reformer une boule avec la pâte restante pour l’étaler à nouveau et redécouper les formes. Il faudra alors dans l’idéal verser un peu plus d’eau dans la pâte qui risque de s’assécher avec les remodelages successifs…

Dans l’idéal, la pâte brisée se travaille à la main: il n’est pas nécessaire de la pétrir longuement mais juste d’amalgamer les morceaux avec de l’au fraîche. Si vous utilisez une machine, évitez de la pétrir trop longtemps et trop vite, elle perdrait un peu de sa qualité et de son goût.

N’hésitez pas à goûter pour réassaisonner avec du sel, même si c’est pour un dessert sucré. Cela rajoute un petit goût « sablé ».

La cuisson: en général à 220° au moins et environ 25mn pour une tarte (un peu moins pour les tartelettes). La pâte doit être légèrement dorée, ensuite c’est selon les goûts.

Evitez de cuire la pâte avec du papier sulfurisé au fond du moule: le fond risquerait d’être moins cuit et mou. Restez classique avec du beurre dans le moule et un léger soupoudrage de farine.

A vous de mettre la main à la pâte !!

août 19

Les prix d’Aligre

Sur cette photo, 4.7kg de fruits et légumes pour exactement 5 euros et 45 cents. Soit en moyenne, 1 euro et 15 cents le kilo.

Pour faire suite au précédent article sur le marché d’Aligre dans le 12ème arrondissement de Paris, voici donc une petite illustration des prix pratiqués.

Vous voyez donc ici:
  • 1kg 150g de tomates pour 1 euro et 15 cents.
  • 800g de courgettes pour 1 euro et 65 cents (deux variétés)
  • 600g de Kakis (délicieux, il faut imaginer une recette avec) pour 60 cents
  • 550g de raisins blancs pour 55 cents
  • 600g d’abricots pour 50 centimes
  • 1kg de citrons verts pour 1 euro
Souvent, même en province, les prix ne sont pas aussi bas. A titre de comparaison, nous avons fait le calcul avec les prix des magasins et nous sommes arrivés à plus de 12 euros…

Tous les détails sur le marché d’aligre ICI

août 17

Repas léger

Gourmand, mais qui ne reste pas sur l’estomac, c’est l’idée de ce menu et repas léger.

Par une chaude journée d’été, l’appétit est quand même toujours là. La gourmandise aussi. Comment se faire plaisir sans s’alourdir?

On peut commencer par exemple par une crème de petit pois à la menthe. Pensez à l’accompagnement: ici, une petite tartine avec petits oignons et jambon persillé. Mais des petits lardons grillé au fond de la terrine, c’est très bien aussi.

On pense rarement à la crème de petit pois et c’est pourtant délicieux. Vous pouvez égoutter une boite, la mixer avec un peu de crème liquide, un bon assaisonnement, quelques feuilles de menthe et il suffit de laiser reposer au froid…
En plat, un petit parmentier de canard. Pour simplifier, il ne s’agit pas d’une purée mais d’un écrasé. En revanche pour compliquer un peu, il est composé de moitié pomme de terre et moitié patate douce.

Le canard a été coupé en morceaux, cuit dans du vin rouge, des oignons puis émietté. le montage est facile à deviner sur la photo. Il est pôssible de préparer à l’avance et de réchauffer à la dernière minute en gratinant au comté… Une petite salade pour raffraichir en accompagnement.
Le dessert? une salade de fruit avec framboises, pommes, poires et cerises au fond. Un petit sirop réalisé avec du sucre, du thé, de la menthe (par exemple) est bienvenu, un petit alcool aussi pour ceux qui aiment.

Le café est servi avec une cuillère en chocolat et un petit financier.

Encore trop lourd? Alors contentez-vous de la salade ;) mais ce serait dommage non?

août 08

Chez Janou – Bistrot provençal

Un petit air de Provence en plein Paris, est-ce possible?

Chez Janou, restaurant provençal 75003

Avant tout, une petite confidence. Ne faîtes pas trop attention à mon énervement. Il est parfois déplacé de se faire une opinion dès la première visite et dans de mauvaises conditions.

Vous savez, un peu comme les avis sur certains sites « le serveur ne souriait pas », « ma serviette était sale », « on a trop attendu » qui ne disent rien sur ce que l’on peut trouver dans l’assiette.

Alors justement, parlons de l’assiette. Et c’est plutôt bon. Les petits légumes farcis sont un vrai délice par exemple (notre photo, 16 euros, avec filet de bar et tian de légumes, même prix), le magret de canard bien tendre est au romarin. La brandade de morue est un peu sèche, les gambas au pastis se battent un peu dans l’assiette (dur dur pour 21 euros) mais le problème n’est pas là.

Farcis provençaux de Chez Janou

Pour un restaurant provençal, l’accueil est un peu froid. Nous ne sommes visiblement que des clients de plus, à caser au plus vite, avec un sourire énervé.

La salle, assez grande pour un « ptit resto » est très bruyante et pour cause: les tables de 2 sont pour 3 et les tables de 4 pour 5. Il fait donc vite très chaud, les serveurs, aimables, n’ont malgré tout pas le temps de s’occuper de vous.

A force de vouloir caser le plus de monde possible, on obtient une ambiance stressée, des oublis, des engeulades entre la patronne et le service.

Les prix sont à la limite du correct. Les entrées à 10 ou 12 euros (quand même…), pour les plats, c’est entre 15 et 20 euros environ, correct et dans la norme. Par contre c’est 9 euros pour les desserts et là c’est exagéré. La norme est à 7 euros et c’est déjà excessif.

Dommage car on aurait bien aimé goûter à l’un des 180 pastis de la carte, on aurait aimé aussi prendre notre temps devant une entrée comme une salade d’écrevisse, une ratatouille avec anchoïade et tapenade ou une friture d’éperlans et même prendre une deuxième bouteille de rosé (on était 5 quand même).

Allez, un petit dessert: un sabayon aux abricots, très bon mais peut-être pas tout à fait assez cuit et la tarte du jour, à la mirabelle, un peu fade, la pâte manque souvent de croustillant, sûrement préparée trop tôt. Avouez que pour 9 euros, ça fait attrappe-touriste…

sabayon abricot et tarte mirabelles

Alors, victime de son succès? Possible. La soirée était aussi peut-être particulièrement chargée. Les touristes peut-être trop nombreux.

A noter que la terrasse doit être beaucoup plus agréable, mais il faut arriver vers 19h pour en profiter. La rue est peu passante, à deux pas de la place des Vosges, c’est charmant…

C’est promis, on reviendra se faire une deuxième opinion. C’était sûrement juste la mauvaise soirée à choisir (et on est gentils).

« Chez Janou, bistrot provençal »  -  2 rue Roger VERLOMME 75003 Paris  -  Ouvert tous les jours midi et soir – tél : 01 42 72 28 41

 

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